Cet été, les soucis de santé de ma mère et, dans une moindre mesure, les caprices de la météo sont venus contrarier mes congés. Je n’ai rien eu d’autre à faire que d’accepter ces coups du sort et composer avec les incertitudes. La vie avec ses accrocs est une bonne instructrice et j’ai réalisé de nombreux progrès en ce sens ces dernières années !
Je me suis ainsi laissée porter par les vagues. Jusqu’à mes lectures que j’ai choisies sur mon chemin, délaissant ma PAL emportée (je devrais dire mon SAL, sac à lire), pour picorer des livres moins exigeants.
Nothomb, Puertolas, Ledig, Schmitt, Zafon, Gavalda, Pingeot… se mirent sur ma route. Je vous ai parlé la semaine dernière du roman de cette dernière, j’écrirai peut-être sur d’autres plus tard.
Dans le lot, il y eu même Christine Angot, que jusque-là je dédaignais, sans me souvenir si c’était à cause d’une mauvaise expérience de lecture, déjà, ou seulement de ce que j’entendais dire de ses textes.
Dans une boîte à livres, j’ai trouvé Un tournant de la vie, avec cette mise en garde signée d’une lectrice, écrite en gros sur la page de garde, comme après un accès de colère : NUL – Style journalistique – mauvais français – improbabilité du récit – A DECONSEILLER de toute urgence.
Cette alerte n’a fait que renforcer ma curiosité, et j’ai embarqué le Poche.
Mais après une cinquantaine de pages, des lignes et des lignes de dialogues d’une insipide platitude, je l’ai définitivement refermé. Et rapporté dans la boîte à livres où je l’avais retiré. Pour un autre lecteur qui l’appréciera peut-être.