Vous mangeriez de la mique ? Parce qu’il vaut mieux prévenir pour être sûr qu’il m’en reste.
J’appelais ce resto cadurcien pour réserver une table et c’est cette question qui m’accueillit par surprise. Une bien alléchante entrée en matière, je n’y avais pas goûté depuis si si longtemps à cette spécialité locale !
Quèsaco ça, la mique ? A Cahors, il n’y a pas que du foie gras, des truffes, du canard sous toutes ses formes, des oies, des moutons des Causses, des Cabécous, des tartes au noix, de l’huile de pépin de raisin, du safran, des pastis (mon gâteau préféré !) et du vin évidemment, il y a aussi la mique. Une potée roborative qui arrive sur les tables après la chute des feuilles. Une boule de pâte levée, du petit salé et des légumes d’hiver, relevés d’une cuillérée de moutarde, c’est simple et ça sent bon le terroir, entre causse et vallée.
Les assiettes lotoises étant le plus souvent généreuses, il vaut mieux prévoir un peu d’activité physique pour accompagner la digestion ou accepter de lézarder tout l’après-midi.
Les gourmets les plus téméraires peuvent tenter la formule entrée, plat, dessert avec foie gras, mique et tarte aux noix mais ce n’est pas pour moi !
Vous connaissez désormais la mique lotoise, à votre tour de présenter un plat régional méconnu ! (en commentaire SVP)