Une fine étiquette cousue dans le col d’une chemise, que je n’avais pas remarquée jusque-là. « Made with love ». Trois mots doux. Un message que j’aimerais tatouer dans le cou de mes enfants.
Archives mensuelles : août 2021
Inspiration en marche
La marche a bien des vertus, c’est connu. Parmi d’autres, celle de stimuler l’inspiration. Stephen King dans son livre Ecriture, mémoires d’un métier, je crois, relate ses longues promenades quotidiennes. C’est lors d’une d’elles d’ailleurs qu’il a été renversé par un chauffard et terriblement blessé.
Par quel mécanisme les pieds activent le cerveau, je l’ignore, mais ça fonctionne ! (j’aurais pu écrire « ça marche ». Drôle ! ) En me promenant ce matin, j’ai, peut-être !, trouvé le sujet de mon prochain roman et en ai déjà esquissé les deux héros. Voilà qui est excitant ! En attendant, il me faut poursuivre, reprendre plutôt, l’écriture de mon 4e roman. Et là, ça se complique…
Le carnet des silences
Le fabuleux voyage du carnet des silences de Clare Pooley, un roman découvert au travers d’une critique piochée dans Instagram. Comme quoi il n’y a pas que des chats et des bébés dans Insta.
Je réservais sa lecture au début des vacances. Voilà qui est fait ! C’est bien un roman feelgood comme je m’y attendais. En suivant le périple du Carnet des silences on passe de personnage en personnage, découvrant leurs sentiments intimes. Tout ce petit monde hétéroclite et bigarré, et tellement attachant, finit par former une communauté pour le meilleur et très peu le pire car, c’est le message de l’auteure, « la sincérité fait des miracles. Partager en toute franchise vos soucis et votre expérience peut changer la vie de ceux qui vous écoutent ou vous lisent. »
Ce livre m’évoque celui que j’ai écrit, Merci Gary. On y retrouve la même candeur, comme dans un conte, concernant la nature humaine (oui, les humains sont bons et ont envie d’aider leurs prochains), le même discours sur la magie des rencontres (grâce aux autres tout peut arriver, surtout le meilleur), l’envie de croire que la bonté triomphe et que les miracles ne sont pas réservés qu’aux autres. Naïveté certainement mais tellement réconfortante !
Le renard qui lit
J’étais passée devant sans la voir, cette oeuvre de street art de Hera de Herakut qui orne depuis quelques semaines une façade de ma librairie favorite, Millepages à Vincennes. C’était bien dommage, elle mérite qu’on s’attarde à la regarder.
Les enfants demandaient au renard comment s’évader au quotidien. Il répondit : c’est facile. il suffit d’ouvrir un livre.