Sous Son Œil brillent nos faisceaux de vérité,
Nous voyons toute incartade,
Nous surveillons tes allées,
Tes venues et tes promenades. D’entre chaque coeur nous extrayons le vice
Dans la prière et les larmes nous imposons le sacrifice.
Ces quelques lignes sont extraites du roman dystopique de Margaret Atwood, Les testaments, écrit quelques décennies après son oeuvre culte, La servante écarlate.
Dans cette phénoménale dilogie, L’Œil est le nom donné à l’organisation de contrôle du régime théocratique, une sorte de Big Brother aussi impitoyable que compromis.
L’Œil, et cela m’a amusée, est également le nom dont j’ai affublé l’une de mes compositions opportunistes (il faut comprendre la transformation de matériaux ou objets qui me sont opportunément tombés entre les mains) composée d’une souche de châtaignier et d’une boule en terre de fer. Mon Œil à moi, s’il m’observe au quotidien du haut d’une commode, est beaucoup plus inoffensif, croyez-moi !