Retour à Cahors après trois mois de confinement parisien. Un grand bol de plein air et de verdure ! Nous en avons profité pour récolter les fleurs de tilleul. Un grand bac à faire sécher en prévision des tisanes de l’hiver.
Archives mensuelles : mai 2020
La rose du Quercy
« C’est un motif que l’on dit unique et spécifique au Quercy – l’on se demande si la rose du Quercy est seulement un ornement architectural pour rendre « beau » ou si une histoire d’amour s’y trouve cachée ? »
Parce que le Quercy est cher à mon coeur, que Geneviève, qui m’est tout aussi chère, est une auteure et historienne de l’art remarquable, parce qu’enfin elle s’est associée pour ce livre à Jean-Louis Nespoulous, LE photographe cadurcien par excellence, je suis impatiente de découvrir l’histoire romanesque de cette rose quercynoise.
La rose du Quercy, Une rose de cœur de Geneviève Besse-Houdent aux éditions Tertium.
Jardinage
« Je suis plus une jardinière qu’une architecte. »
Cette phrase m’a marquée, je crois me souvenir qu’elle est attribuée à Amélie Nothomb.
Ecrire, c’est cela pour moi, jardiner. Et en tant que piètre jardinière, je suis bien souvent dans l’incapacité de prédire ce que vont donner les graines littéraires que je sème, mieux si elles vont donner quelque chose. Alors souvent j’arrache et je resseme, je change de graines, je les mélange, j’éclairicie les semis, j’ajoute de l’humus. Jusqu’à obtenir un carré de végétation qui me satisfasse en partie. Alors seulement je clos le manuscrit et en commence un autre.
De tentative en tentative, de saison en saison, je m’acharne et la nature toujours me surprend et m’enchante. ,
Rupture en tranches
Ça a débuté comme ça,
Un bonheur parfait
Le meilleur des mondes.
Quinze ans après
La métamorphose
Risibles amours
Méchantes blessures
Ravage
L’ère du vide
Le désert de Gobi
Tragédies complètes.
Sauve qui peut
Je m’en vais
Vers le phare.
Qui écrit la suite ?
Une joli suite a été proposée par Christine Laroulandie :
Plus tard le même jour
La route du retour
Je l’aimais
Extrêmement fort et incroyablement près.
Happy end !
L’oeil
Sous Son Œil brillent nos faisceaux de vérité,
Nous voyons toute incartade,
Nous surveillons tes allées,
Tes venues et tes promenades. D’entre chaque coeur nous extrayons le vice
Dans la prière et les larmes nous imposons le sacrifice.
Ces quelques lignes sont extraites du roman dystopique de Margaret Atwood, Les testaments, écrit quelques décennies après son oeuvre culte, La servante écarlate.
Dans cette phénoménale dilogie, L’Œil est le nom donné à l’organisation de contrôle du régime théocratique, une sorte de Big Brother aussi impitoyable que compromis.
L’Œil, et cela m’a amusée, est également le nom dont j’ai affublé l’une de mes compositions opportunistes (il faut comprendre la transformation de matériaux ou objets qui me sont opportunément tombés entre les mains) composée d’une souche de châtaignier et d’une boule en terre de fer. Mon Œil à moi, s’il m’observe au quotidien du haut d’une commode, est beaucoup plus inoffensif, croyez-moi !
1er mai
Aujourd’hui, 1er mai, c’est le jour du travail et il est d’usage d’offrir un brin de muguet pour porter bonheur.
Je voudrais offrir un brin de muguet porte-bonheur virtuel, confinement oblige, à tous les chômeurs, partiels ou non.
Drôle de début d’année, drôle de printemps, drôle de contexte, drôles de perspectives, mais… courage, patience et optimisme ! ♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥