Archives annuelles : 2019

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Après une période de gratuité pour son lancement, l’e-book Point à la ligne est désormais proposé à 1,99 € sur Kobo et Amazon.

Et, encore et  toujours, merci à ceux qui postent des avis sur ces plates-formes, sur les réseaux sociaux, sur d’autres sites spécialisés comme Babelio. Ces commentaires sont absolument indispensables pour se faire connaitre. Alors partagez, commentez, discutez ! Merci.

Point à la ligne reste disponible en version brochée auprès des éditions Abordables (lea-book), de la Fnac, Amazon et de certains libraires.

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Je viens de découvrir sur facebook (post du 3/2/19) cette critique, aussi enthousiasmante qu’inattendue, de Philippe Leclercq, auteur lui-même (L’inconnue sur le banc, La cabane, L’oiseau de nuit, ed. Abordables).

En écrivant ces nouvelles, je me suis plus particulièrement adressée aux femmes, espérant qu’elles se retrouveraient en partie dans l’une ou l’autre des héroïnes de ce recueil. Mais plusieurs hommes m’ont témoigné, comme Philippe, combien un texte (ou plusieurs) les avait touchés, et je  ne peux que m’en réjouir.

« Point à la ligne », un recueil de quatre nouvelles de Fabienne Vincent-Galtié.

Heureux d’avoir découvert l’écriture et l’univers de Fabienne. De la douceur, de la bienveillance, des scènes de vie effleurées avec délicatesse, offrant une mise en perspective universelle à partir des détails intimes du quotidien. Avec l’amour pour fil d’Ariane et le verbe « aimer » qui jamais ne se conjugue au passé, ce que je crois et souhaite profondément. L’amour vu par une fillette, par une femme au crépuscule de sa vie, par une femme de « l’entre-deux » et par une jeune fille « geek » époustouflante. Et même, prouesse amusante, par un couteau suisse !

J’ai un coup de cœur pour la nouvelle « Point à la ligne » qui de façon très émouvante fait rejaillir la lueur d’un amour très ancien, perdu dans l’obscurité du temps qui passe. On croit les battements de cœur anciens perdus à jamais. L’oubli est un leurre. L’amour mute, ricoche, passe d’un cœur à un autre mais les relie par une même flamme invisible.

Enfin, j’ai adoré la dernière nouvelle « rencontre e-nattendue », haletante, avec un dénouement valant synthèse de l’ensemble de l’œuvre.

Une très belle fresque, à lire sous la couette, bien au chaud, enveloppé de parfums de chocolat chaud et de croissants frais !

A noter : « Point à la ligne » est disponible aux éditions Abordables (lea-book) en version brochée ainsi que sur Amazon (KDP) et Fnac (Kobo) en version numérique.

couv-pointalaligne« C’est comme si elles étaient moi ». Sous cette appréciation principale, la blogueuse Maria Lebreton a écrit une critique favorable sur mon recueil de nouvelles. Et je me fais évidemment un plaisir de la partager avec vous. Merci Maria !

A noter : recueil désormais également disponible en e-book sur Amazon (KDP) et Fnac (Kobo).

vers le blog de Maria

licornesEn traversant rapidement la chambre, elle shoota malencontreusement dans le crapaud en peluche de sa fille et l’envoya valser dans le couloir. (…) Elle ramassa la peluche et sourit. « Quelle horrible bestiole ! Maman a vraiment eu une drôle d’idée d’offrir ce crapaud à Jeanne pour sa naissance. » La peluche ayant tout d’abord terrorisé sa fille, Marie l’avait fait disparaître au fond d’une armoire. Puis, un jour, en jouant à cache-cache, Jeanne l’avait retrouvée et couverte de bisous dans l’espoir de la voir se transformer en Prince charmant, en vain évidemment. Depuis lors, il n’était plus question de lui parler de contes de fées !  Extrait de Merci Gary Plotter.

Ce matin, moi, c’est dans un couple de licornes que j’ai butté, couchées sur le flan, les pupilles décentrées, comme victimes d’un coma éthylique après une fête arrosée. Ah ces animaux magiques, intenables !

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Photo extraite de l’article cité

Harry Potter est un vrai magicien, qui en doute ? C’est lui, bien sûr, qui a fait de J.K. Rowling ce qu’elle est aujourd’hui ; c’est lui également (ou plutôt son double) qui vient indirectement à la rescousse de Marie, l’héroïne de mon roman Merci Gary Plotter, alors qu’elle s’enfonce dans une irrépressible détresse ; et c’est lui, enfin, qui vient de sauver Lello, la librairie centenaire de Porto. La preuve est largement établie, il me semble, non ?

« Merci Harry Potter » pourrait dire la direction de la librairie.

article Metro : Lello, la librairie centenaire au cœur de Porto sauvée par… Harry Potter

 

paris hiverParis à la tombée de la nuit. Cette vue hivernale, depuis mon bureau dans le 10e arrondissement, a pour moi la saveur douce et réconfortante d’un bonbon.

J’étais en train de croquer un sandwich dans une cafétéria grise et bruyante d’aire d’autoroute quand une scène a ensoleillé ma journée. Un vrai petit bonheur !

Un quadra trapu bataillait devant un distributeur automatique de boissons. Au moment où il renonçait et se tournait vers la machine voisine, un quinqua flamboyant se planta devant cette même machine et inséra une pièce dans la fente du monnayeur. « Hé ! » râla le premier, « j’étais là avant vous, ça se fait pas, ça « . Le quinqua stoppa net son activité et lui décerna un large sourire. « Je ne vous avais pas vu, je vous en prie » lui dit-il en reculant d’un pas. L’autre continuait de maugréer : « C’est pas des manières. » Le quinqua se rapprocha et, enveloppant du bras l’épaule du quadra, il l’engagea à se positionner devant le distributeur. L’autre poursuivait malgré tout sa plainte : « Parce que j’étais là avant vous ».

—Je sais, monsieur, je ne vous avais pas vu, temporisa le quinqua d’une voix claire et posée. Allez-y, servez-vous !

—La machine est bloquée, vous avez mis une pièce !

— Je vous offre bien volontiers ce café.

— Il n’en est pas question !

Le quinqua appuya sur le bouton pour libérer la pièce. L’autre inséra sa propre pièce et programma son café.

— Une pause et un café, ça fait du bien quand on conduit, assura le quinqua pendant que la boisson coulait.

— C’est vrai et il faut savoir prendre le temps. Les vacances ne font que commencer.

— Ah, vous êtes en vacances, alors profitez-en bien !

Le plus jeune récupéra son gobelet et sourit au plus âgé en lui laissant sa place devant le distributeur. Ce dernier lui rendit fort chaleureusement son sourire.

— Au revoir, Monsieur !

— Au revoir, Monsieur, bonne route !

De l’élégance pure.