Le mouvement social se prolonge. Les parisiens restent chez eux.
Ce vendredi, personne, rien qui bouge, pas même un battement d’aile de mouche, dans l’association où je travaille. 350 m2 pour moi seule. Le luxe !
Alors rien ne me retenait. Quelques pas de danse pour aller chercher les feuilles imprimées, trois autres pour vérifier le classeur des factures, deux pas chassés pour me préparer un café. Des pas nus-pieds, il va sans dire.
Toute la journée pieds nus. Ah la liberté !
Même celle de se détendre, allongée directement sur la moquette de mon bureau, après un déjeuner frugal. Avec pour point d’orgue de cette félicité passagère l’extinction des néons du plafond, trompés par le détecteur de mouvement qui me croyait envolée.
Un bien-être bienvenu pour compenser les efforts du matin, à vélo sous la pluie et contre les bourrasques de vent. Quand est-ce que ça s’arrête, hein ? Vive le métro !