En rentrant du travail, il y a quelques jours, j’ai rencontré cet homme dans le métro. Un sac à dos chargé de matériel, un équipement d’alpiniste, des lunettes de haute montagne, de quoi détonner au milieu des urbains harassés que nous étions. Et s’il était un personnage fantastique ? Personne autour de moi, pourtant, ne semblait s’en étonner. Comme dans Merci Gary quand Marie rentre du travail par le RER.
Extrait de Merci Gary
L’attention de Marie fut accaparée quelques minutes par trois hommes aux visages dévorés par de longues barbes grises marbrées de blanc. Ils parlaient une langue aux sonorités inconnues et, particularité plus singulière encore, s’abritaient sous des capes de pluie de randonneur en cette fin de journée ensoleillée.
Décidément, que le monde est bizarre ! Mais comme elle semblait être la seule à s’étonner de la présence d’un tel trio, elle reprit ses cogitations.