Archives mensuelles : juin 2018

famille_lecture_RECUne étude (très sérieuse) pour nous démontrer les vertus de la lecture en famille. Alors ne nous privons pas de lire des histoires à nos enfants (ou à ceux des autres) parce que ce sont des moments privilégiés, parce qu’il y a des histoires tellement mignonnes, tellement magiques à découvrir et redécouvrir, et parce que ces lectures développeraient leurs capacités cognitives.

L’étude : Article « Lire en famille »

chronique

Quel plaisir de découvrir un article citant Point à la ligne sur « les chroniques de Lea », le blog des éditions LEA.

Chronique de Lea

 

Coupe

Les 5 finalistes du concours Kobo-préludes « A la découverte des talents de demain » viennent d’être désignés :

les-finalistes-2018-du-concours-decriture-a-la-decouverte-des-talents-de-demain/

Et même si je n’en fais pas partie, vous l’avez compris, je ne garde que du plaisir de ma participation à ce concours. Près de 1800 téléchargement de Merci Gary Plotter, une cinquantaine de commentaires, des tas de témoignages de sympathie…

Il me reste désormais à décider quel devenir donner à ce livre. A suivre…

 

CVT_Vincent-quon-assassine_8410Vincent qu’on assassine, le dernier roman de Marianne Jaeglé fait partie des six romans sélectionnés pour le Prix des lycéens.

Bravo Marianne !

La sélection du Prix des lycéens

J’ai fait la connaissance de Marianne en 2016 lorsque j’ai intégré son atelier d’écriture pour travailler sur Le voisin, mon roman encore et toujours sur l’ouvrage. Une belle rencontre. Quand elle discute littérature et écriture, elle sait de quoi elle parle, vous pouvez me croire !

 

la beauté des joursTrès belle découverte, ce dernier roman de Claudie Gallay. Une écriture sobre, aussi puissante que délicate, pour un récit d’une grande justesse, tout en nuances douces et apaisantes. Une lecture touchante qui laisse un agréable sillage derrière elle.

L’histoire : Jeanne mène une vie rythmée par la douceur de l’habitude mais qu’elle n’hésite pas à bousculer en provoquant des courants d’air.  » Les surprises, c’est du vent dans la vie. (…) Il fallait parfois provoquer le hasard. »

3 extraits pour vous mettre l’eau à la bouche :

p. 29 –  » Les frères Combe faisaient de l’équilibre dans l’impasse, à deux sur le vélo du petit. Avec la radio à fond. Des basses insupportables qui résonnaient contre les murs des maisons. Rémy est sorti leur dire de foutre le camp mais les cons c’est comme les chiens, ça revient toujours à leurs rues. Ceux-là avaient leurs habitudes ici. Le plus grand avait un regard vide, ce vide l’autorisait à tout, même à pisser contre les murs. Pour qu’ils changent de quartier, Rémy avait répandu du répulsif. Du répulsif contre la connerie. L’odeur était partie avec la première pluie. La bande était revenue. »

p.300 – « Le bonheur, ça se croise, et à cette pioche, tout le monde a sa chance. Ca se croise mais ce n’est pas donné, et si on n’en prend pas soin, ça s’en va ailleurs et on ne sait pas où, chez d’autres, qui ne l’ont pas encore eu, ou qui le méritent mieux. Après il faut attendre que ça repasse. Parfois ça repasse. Et parfois pas. »

p. 318 – « Elle est arrivée comme il ouvrait la porte. Il était là. Il l’attendait. C’est ce qu’il a dit, Je t’attendais. Ou je t’espérais. Ou tu es là. Ils ne se sont pas embrassés. Pas tout de suite. Juste regardés. Son visage à lui, dans ses yeux à elle. Et puis l’un contre l’autre. Son corps à elle, entre ses bras à lui. Serrée. Il l’a enveloppée dans ses bras. Dans ce couloir d’hôtel. Il l’a embrassée , de toutes ses forces, accroché à elle, l’un à l’autre, dans ce couloir qui n’était pas la chambre. Il l’a entraînée. A refermé la porte. Une fois dans la chambre, il lui a saisi le visage. Sa main sur sa nuque, ses doigts dans ses cheveux. Il l’a serrée, avec une puissance folle, même serrée ainsi, sans espace entre eux, elle semblait encore trop loin. Il a retiré sa robe. Elle a pensé à Rémy. Et puis plus rien. Elle l’a oublié. Parce qu’elle était emportée. Traversée. Plus rien ne comptait. Il n’y avait plus de monde. Plus de dehors. Plus de morale. Plus de convenances. Lé désir de lui a tout balayé. »