Archives mensuelles : décembre 2017

delicesUn délice en effet ce petit roman de Durian Sukegawa,  poétique et émouvant. La maladie, le rejet, les accidents de la vie, la force intérieure, la pâtisserie japonaise… sont les ingrédients de ce livre tout en finesse.

La biographie de l’auteur à elle seule vaut son pesant de haricots : Durian Sukegawa est poète, écrivain et clown, diplômé de philosophie et de pâtisserie. Il a fondé la Société des poètes qui hurlent, dont les performances allient lectures de poèmes et musique punk.

« Les délices de Tokyo » est un livre optimiste comme je les aime. Petite déception sur la fin qui m’a paru tronquée. Peut-être dois-je la relire pour lire entre les lignes ou aller voir le film pour découvrir comment l’a interprétée le réalisateur.

 

sapin
Détail de mon propre sapin (avec des étoiles en tissu réalisées par ma mère. Au fil des années, je commence à en avoir pas mal !)

Noël est là. Je le passe à Cahors, en famille, chez mes parents. Chez ma mère devrais-je dire désormais mais je ne m’y habitue pas.

Au programme de cette semaine de congé, balayage des feuilles de la terrasse (3200 carreaux à balayer au petit matin en pantoufles et pull enfilé sur la chemise de nuit. Mais rien ne m’y oblige…), cuisine autour du canard (foie gras, magrets, confits… du local, rien que du local), de la lecture… et préparation de la version numérique de Merci Gary.

A suivre…

Belle fête de Noël à tous !

soiree-prix-leaLa soirée de remise des prix LEA a eu lieu mardi soir, le 12 décembre, au théâtre du Ranelagh.

Point à la ligne était sélectionné dans les catégories « Essai et Nouvelles » et « Premier roman » (bien que ce recueil n’en soit pas un…) mais il n’a pas été primé. Normal, la concurrence était rude.

La salle du théâtre était pleine, Bruno Ochin a animé l’événement avec son style habituel. Mais que dire d’une soirée littéraire où il n’a été question que de l’éditeur, des auteurs et jamais des lecteurs ?

Cette soirée vient, pour moi, clore le lancement de Point à la ligne, 9 mois (une période de gestation en quelque sorte) après sa première soirée de lancement. Maintenant il vit sa vie, et, moi, je dois passer à autre chose.

Jean d'Ormesson

Je dois l’avouer, je l’ai réalisé à sa mort, je n’ai lu aucun des livres de Jean d’Ormesson. Aucun. Je crois m’y être essayé il y a des années, mais sans accrocher. Peut-être étais-je trop jeune, peut-être n’ai je pas assez persévéré…

Pourtant j’aimais cet homme et sa personnalité, son regard détaché sur la société, ses yeux rieurs. Il a dit, écrit des tas de choses intéressantes, fines et si vraies.

Une phrase me parle peut-être plus que les autres ou est-ce juste parce qu’il me faut en choisir une :

« Ecrire est difficile, parce qu’on est toujours dépassé par son livre. »

Merci, Monsieur d’Ormesson.

La vitrine des Editions Abordables à la veille de Noël. Mon livre est sur le dessus de la pile. Sympa. livre-vitrine

Merci à Agnès de m’avoir adressé cette photo.