Archives de catégorie : Mes livres

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Le logo Léa, anciennement Les éditions Abordables, nouvellement Les éditions Absolues. Il fallait oser !

Il y a quelques jours, j’écrivais (le phénix s’appelle Léa) , de façon quelque peu caustique il faut bien l’avouer, que les nouvelles Editions Absolues ressemblaient étrangement aux feues Éditions Abordables.

Le site qui vient d’ouvrir montre qu’il ne s’agit plus d’une simple ressemblance, encore moins d’une coïncidence, mais bien d’une continuité.

https://www.leseditionsabsolues.fr/editionmoderne

Alors je m’interroge. Comment une maison d’édition qui vient juste de faire faillite, qui est encore en cours de liquidation après avoir laissé en carafe des dizaines d’auteurs sans leur régler leurs droits, en avoir plumés un certain nombre (de là viendrait le beau plumage de ce Phénix-là ?), peut-elle renaître aussi vite ? Comment des auteurs ex-Abordables peuvent-ils d’ores et déjà se retrouver publiés chez Absolues avec les mêmes ouvrages (couvertures identiques sauf le nom de l’éditeur évidemment) alors même que nous n’avons pas encore repris les droits sur nos livres, la liquidation d’Abordables étant encore en cours ?

Ça sent le tour de passe-passe juridique derrière tout ça. À moins d’un gros coup de bluff. Dans le deux cas, il y a franchement matière à être Absolue-ment écœurée.

Actus : Trois jours après la publication de cet article, M. Ochin, fondateur des ex-éditions Abordables m’a appelée « à la demande du liquidateur judiciaire » auquel j’avais fait part de ces interrogations. Il m’a assurée de sa bonne foi, de la légalité du « rachat des actifs » par des auteurs, de son absence d’intérêt quelconque dans l’affaire et de son infortune. J’en prends note. 

 

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La grande horloge du musée d’Orsay qui m’impressionne toujours autant !  Image parvalentinsimon0 de Pixabay

Le temps me joue des tours. Il ne peut en être autrement.

Mon agenda m’échappe, me tombe des mains, mes nuits de sommeil s’évanouissent, les minutes s’envolent, les heures me glissent entre les doigts comme du sable sec.

À croire que chaque journée rivalise d’ingéniosité pour grappiller le temps qui me permettrait d’écrire.

Voiture à reconduire au garage trois fois d’affilée pour le même dysfonctionnement (si !), grève des trains inopinée en Occitanie (selon le terme utilisé par la SNCF sur son panneau d’affichage le 18 octobre en gare d’Austerlitz, moins drôle que grève surprise), des documents officiels mystérieusement envolés qu’il me faut remplacer, des points de suture à deux heures du matin pour mon fils… Mais que se passe-t-il ?

Chacun sait la vie surprenante, je la crois fantastique, pour le pire et surtout le meilleur, et ce n’est pas Marie l’héroïne de Merci Gary qui me contredira.

 

 

 

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Image par 5598375 de Pixabay 

Merci Gary est le nouveau titre de Merci Gary Plotter.

Fallait y penser, non ?

L’allusion à Harry Potter est ainsi moins évidente, puisque c’est ce qui gênait un certain nombre de lecteurs, semble-t-il.

Qu’en dites-vous ?

Je le changerai sur l’e-book en téléchargement sur Kobo quand j’aurai terminé ma réécriture également.

Cahors_pont_valentre_pano (1)Le pont Valentré est l’emblème de Cahors. Il faut dire qu’il en impose ce bâtiment médiéval ! Et comme bien des monuments anciens, une légende lui est attribuée. Pour se convaincre qu’elle est vraie (comme toutes les légendes, évidemment), il n’y a qu’à observer le petit diable agrippé à l’une des pierres de la tour centrale, juste sous le toit. Pas de chance, vous ne le verrez pas sur cette photo, même en loupe 300 000x, il se trouve sur la façade opposée, celle qui regarde le Lot vers l’aval.

J’ai utilisé cette légende dans la nouvelle intitulée Rencontre e-nattendue du recueil Point à la ligne parce qu’elle m’est familière, ayant accompagné mon enfance, et pour entraîner Violette, la geek héroïne de la nouvelle, vers un univers bien différent du sien.

page officielle du Pont Valentré

inconnuIl y a quelques jours, j’ai eu la surprise d’être interpellée en commentaire de ma page l’auteure  de la façon suivante :

Vous souvenez-vous de la publicité « Et soudain, un inconnu vous offre des fleurs » ?
(…). Je vous propose une variation personnalisée juste pour vous, sous forme de jeu, SANS les fleurs parce que je ne suis PAS un inconnu :
« Et soudain un anonyme vous offre de lui écrire »
parce que si j’en crois votre présentation, vous, ce que vous aimez, c’est écrire.
But du jeu : découvrir l’identité de l’anonyme en lui posant des questions.

Véritable ami d’enfance ou bidonnage ? C’était la question. Et la réponse malheureusement est… bidonnage. J’en ai eu le pressentiment assez vite et la confirmation 18 commentaires plus tard.

J’ignore donc toujours qui se cache derrière cet anonyme et quelle a été sa motivation à lancer ce jeu. Ce qui est sûr, c’est que nous ne nous connaissons finalement pas, mais que j’ai pris un certain plaisir à cette traque hélas avortée. Peut-être, certainement, parce qu’elle m’a renvoyée au cœur de Point à la ligne. Similitude avec la nouvelle éponyme quand Adrienne retrouve son ami de jeunesse (je n’ai pas 86 ans d’accord, mais un retour en arrière de 40 ou 45 ans était envisageable, non ?). Ressemblance également avec la nouvelle Rencontre e-nattendue quand Violette traque sur le web son diablotin (leur rencontre se termine beaucoup mieux, il le fallait !).

Trop évident pour être vrai, peut-être. Dommage.


Les commentaires en question déplacés de ma page L’auteure (parce qu’ils n’ont pas vraiment d’intérêt à y être attachée) :

  1. Vous souvenez-vous de la publicité « Et soudain, un inconnu vous offre des fleurs » ?
    C’était une pub pour les femmes qui aiment qu’on leur offre des fleurs, un vaste public…
    http://www.culturepub.fr/chapitres/la-saga-impulse-2010-02-14/
    Je vous propose une variation personnalisée juste pour vous, sous forme de jeu, SANS les fleurs parce que je ne suis PAS un inconnu :
    « Et soudain un anonyme vous offre de lui écrire »
    parce que si j’en crois votre présentation, vous, ce que vous aimez, c’est écrire.
    But du jeu : découvrir l’identité de l’anonyme en lui posant des questions.
    Si je disais simplement « Bonjour, c’est Tartarin, de Tarascon » ou « Salut, tu te souviens de moi ? Kéraban, le têtu » il me semble que ce serait moins amusant.
    Je pratique le jeu dans la réalité quand je croise, parfois, des gens perdus de vue depuis… fort-fort longtemps, et que je reconnais facilement car ils n’ont pas trop changé de visage. Je leur débite tout ce que je sais sur eux, comme si je les avais quittés hier et je m’amuse de leur embarras parce que moi j’ai complètement changé de visage et ils sont totalement incapables de me reconnaître. Certains, fort rares, me percent à jour à cause du timbre de ma voix qui, semble-t-il, est resté le même. Mais je ne crois pas que ça puisse fonctionner en version internet, en se basant seulement sur mon style d’écriture.
    La mise en oeuvre du jeu sur un blog est fort simple : vous posez une question en réponse à mon présent commentaire (du moins, si vous voulez jouer), question à laquelle je répond, en commentaire à la suite, mais attention : uniquement par OUI ou par NON.
    En combien de questions me démasquerez-vous ?
    Pour vous donner envie de jouer, je donne un indice : https://www.youtube.com/watch?v=5yF7Pi83iXE
    Et j’ajoute qu’une fois découvert, je vous achèterai « Point à la ligne », que j’espère vous voudrez bien me dédicacer, pour ma collection de livres dédicacés écrits par des femmes de ma connaissance. Votre ouvrage en sera la quatrième pièce.

    Vous avez aimé

  2. Bonjour monsieur « encore inconnu mais pas pour longtemps j’espère »,
    Vous aiguisez ma curiosité comme un scénariste, waouh ! Evidemment je veux savoir qui vous êtes (qui tu es ?) le plus vite possible mais je suis assez mauvaise aux jeux et tout aussi peu physionomiste. Alors que vous ayez changé ou pas, si on s’est croisés ce ne pouvait être qu’en vain.
    Et maintenant ? L’indice, la commode Ikea, ne me parle guère. Un meuble qui aurait fait des siennes, je ne vois pas. Bon, alors, je me lance. Puisqu’on se connait depuis longtemps, s’est-on connus à Cahors ?

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  3. Monsieur l’homme mystère, vous auriez eu un accident semble-t-il…
    Comment puis-je être certaine que nous nous connaissons bien et que ce jeu n’est pas une duperie ? Un détail sur mon enfance à Cahors m’inciterait à poursuivre.
    Etions-nous à l’école ensemble ?

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  4. > Monsieur l’homme mystère,
    C’est bien trop « d’honneur » que vous me faites là :

    https://www.warnerbros.fr/articles/dc-comics-edward-nygma-homme-mystere-gotham

    > vous auriez eu un accident semble-t-il…

    > Comment puis-je être certaine que nous nous connaissons bien
    https://tinyurl.com/etc
    [A la validation du commentaire, je suggère d’éditer l’URL ci-dessus, en remplaçant yy7etc. par trois petits points. Ce n’est pas la peine de dévoiler une telle information à la planète entière…]

    > Etions-nous à l’école ensemble ?
    Oui

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    • Ouh là, ça se rapproche et je sens que je vais me trouver toute bête parce que j’ai quasiment tout oublié de ces années-là, même le meilleur. Nous étions dans une même classe au Collège Gambetta ?
      Si c’est bien ça, ça ne me fera plus que 120 possibilités à scruter (4 classes de 30), disons 80 parce qu’on retrouvait toujours un peu les mêmes et si vous êtes bien un homme, on va dire que ça divise les possibilités par deux.

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  5. > Ouh là, ça se rapproche
    C’était mon meilleur, et dernier…

    …Joker 🙂

    > j’ai quasiment tout oublié de ces années-là
    Manifestement, parce que le souvenir que je croyais pouvoir renflouer d’un subtil souffle de vidéo reste obstinément ventousé dans la vase du tréfonds des abysses de ta mémoire, même les gros sabots de mon allusion au « film de la vie » ne le font pas frémir d’un pouce, c’est dire s’il a été bien refoulé. C’est vrai que c’était un peu traumatisant, d’où sans doute cet enfouissement si têtu.

    > Nous étions dans une même classe au Collège Gambetta ?
    Non

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  6. > tu me dis tout ?
    Mmmmm…
    Le chant des sirènes aux longs cheveux d’obsidienne (dans mes souvenirs) est toujours tentant mais… non.
    Et comme je me sens coupable de ce refus, je te signale que dans ma collection, que j’espère étoffer d’un exemplaire de ton cru, il y a un livre paru aux éditions du bord du Lot.
    http://www.bordulot.fr/page-auteur-cherche-editeur-7.html
    Si tu connaissais déjà, mon information tombe dans ces eaux peu claires.
    Si tu ne connaissais pas, qui sait…

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    • Merci pour cette info. J’aurais aimé être éditée par cette maison mais elle cible, exclusivement semble-t-il, des récits ayant un rapport avec la région. Ce qui n’est pas le cas de mes ouvrages, pour ceux déjà écrits du moins.
      Pour les longs cheveux d’obsidienne… hum… on va dire que la mémoire peut être défaillante. Mais es-tu bien sûr que je suis celle à qui tu penses t’adresser ? Après avoir cru être proche de te démasquer, je suis repartie loin, loin et j’en reviens à douter. D’ailleurs tu n’as pas répondu à ma question précédente : Etions-nous en classe ensemble à Clément Marot ?

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  7. > Merci pour cette info.
    De rien.

    > J’aurais aimé être éditée par cette maison mais elle cible, exclusivement
    > semble-t-il, des récits ayant un rapport avec la région.
    Bein… euh… non.
    Pas du tout.
    Il suffit de consulter les divers titres proposés pour le constater.
    Je suis un peu étonné là, on dirait… que tu n’as pas consulté le site au delà d’un vague coup d’oeil distrait. Un jour ton éditeur viendra, certes, mais ça ne suffira pas, encore faudra-t-il que tu ne le laisses pas repartir sans rien faire.

    > Pour les longs cheveux d’obsidienne… hum… on va dire que la mémoire peut être défaillante.
    Non, non, j’ai des souvenirs mais aussi des photos ! Ce sont les mêmes cheveux que sur ton avatar de ce blog, à côté de chacune de tes réponses, juste en un peu plus courts maintenant, et par coquetterie les lunettes en moins sur le nez, mais que l’on peut tout de même voir par exemple là : https://www.babelio.com/auteur/Fabienne-Vincent-Galtie/451299/photos

    > Mais es-tu bien sûr que je suis celle à qui tu penses t’adresser ?
    Même prénom, nom, visage (surtout ici : https://lh3.googleusercontent.com/Kw38zed7cndvDjUt2jTEuF8HXhbptzJ0MOmsx6M6jJPsCOfwSNfpghCnu_Oa0PsE8LqKBA=s85 ) , cheveux, carrière, lunettes, intelligence…
    Donc à 99,99% oui, je suis sûr que tu es celle à qui je pense m’adresser.
    Il reste certes 0,01% de marge d’erreur.

    > Après avoir cru être proche de te démasquer, je suis repartie loin, loin et j’en reviens à douter.
    Hé bien, euh… es-tu victime d’une grosse fatigue estivale ? Parce que… rase-motte désinvolte sur le site bordulot + oubli de la couleur de tes cheveux (à moins que tu ne te trompes sur ce qu’est l’obsidienne) + pas d’écho sur la vidéo ikéa… C’est étrange effectivement.
    Une homonyme qui de surcroît ressemblerait de visage à l’Autre, c’est toujours possible dans le 0,01% de doute.
    Tirons cela au clair : le lien que je t’ai donné dans ma réponse du 3 août 2019 à 20 h 59 min (et que je t’ai recommandé de modifier, ce que tu as fait), quand tu l’as consulté, tu as vu QUOI exactement ?

    > D’ailleurs tu n’as pas répondu à ma question précédente : Etions-nous en classe ensemble à Clément Marot ?
    Les questions, il y a un point d’interrogation à la fin. Sans point d’interrogation, ce n’est pas une question, c’est une réflexion.
    Donc pour répondre à la question ci-dessus : non.

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    • Bonsoir,
      Mais tu me titilles, tu perdrais patience ?

      Pour le rase-motte intellectuel, tu as raison. Je suis avant tout en congé, bien loin de Cahors, et donc quelque peu fainéante… mais amusée par la similitude du jeu que tu me proposes avec celui que j’ai inventé dans l’une des nouvelles de Point à la ligne. J’espère que tu auras l’occasion de t’en rendre compte. Il faudrait pour cela que je sache qui tu es…
      La nouvelle s’appelle Rencontre e-nattendue. Une traque sur le web, tu vois…
      Petit extrait :
      « La curiosité de Violette est, en effet, tout aiguillonnée. Tant d’attente pour une fin si plate. Aussi pauvre qu’un roman sans épilogue, qu’un film sans dénouement. Violette a trouvé ce qu’elle cherchait, mais quelle maigre victoire. Le graal est en pyrex. »
      Il ne faudrait pas que notre jeu termine ainsi, j’espère ne pas être déçue.

      Pour trouver un éditeur, tu as raison, il faudrait que je me bouge un peu plus. Mais pour les Editions du bord du Lot, crois-moi (si tu veux), j’ai bien étudié la question, même si cela remonte déjà à 3 ou 4 ans.

      Quant à ce que je suis, ce que j’étais, jusque-là rien de bien décoiffant (!) dans tes propos. En 3 secondes de recherche sur le web, n’importe qui peut savoir que je ne suis pas blonde (même avec des photos noir et blanc, plus compliquées à trouver celles en couleur !) et que je ne l’ai certainement jamais été. Mais obsidienne et longs, ce n’est pas neutre et justement ça ne colle guère. A moins que ce soit un effet de style de celui qui parait aimer manier la langue française. Et des lunettes je n’en ai jamais portées. Sauf maintenant parce que figure-toi, je suis presbyte ! Pas toi ? Idem pour le nom, doutes permis. Il ne t’a pas échappé que je communique sous un nom double qui n’est que d’usage et que celui de mon état civil est donc très certainement l’un des deux. Avec 0,01% de risque d’erreur, on met des innocents en prison.

      Tu m’as bien dit que nous nous sommes connus à Cahors et que nous étions ensemble à l’école mais ni au collège ni au lycée. J’ai exclu l’école primaire car elle n’était pas précisément à Cahors et la maternelle car je n’aurais pu reconnaître ni ta voix ni ton visage (tu as beaucoup changé, tu m’étonnes !). J’ai aussi considéré que si on était « ensemble » dans un établissement, on ne pouvait qu’avoir été un jour ou l’autre dans la même classe. A moins qu’on n’ait pas le même âge.
      Ce qui m’a fait me concentrer sur le collège et le lycée, c’est la photo que tu m’as communiquée. J’y ai vu une maison dans le Tarn et Garonne et j’ai pensé qu’elle avait pu être la tienne. Devais-je y voir autre chose ? (j’aurais dû sauvegarder le lien, fatigue estivale, tu l’as dit).

      Quand à la video Ikea, non, rien de rien. Sinon que j’ai bien aimé le roman de Romain Puertolas, L’Extraordinaire Voyage du Fakir Qui Etait Resté Coincé Dans une Armoire Ikea. Il y est question d’une armoire et non d’une commode, mais bon… Tu l’as lu ? (question avec un point d’exclamation mais je pourrais aussi écrire : Je serais ravie que tu me dises si tu as apprécié cette lecture. Et ce serait aussi une question).

      En mettant bien les points d’interrogation là où il faut, à défaut de pouvoir mettre les points sur les i une bonne fois pour toute :
      – sous quel nom m’as-tu connue ?
      – vivais-tu dans le Tarn et Garonne quand on s’est connus à Cahors ?
      – étions-nous ensemble au lycée ou au collège sans avoir jamais été dans la même classe ?
      – Sommes-nous nés la même année ?
      – Et enfin, as-tu lu le bouquin de Puertolas ?
      Et ne me dis pas que 5 questions, c’est trop. Si tu veux savoir si Violette a démasqué son diablotin du Web, il faut y mettre un peu du tien.

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  8. Ici Cahors, tulutulutulut ulutultulu un utulutulut ultulu cadurcien parle tulutul utulutu à une cadurcienne. tulutulu tulutulutultu lututulu tulutulut ulutulu tultul… Et maintenant utu tulutulutulutulutul tulutulutu lutu quelques messages tulut ulutulut ulutu personnels : t ulutulutulutul utultul La maison était ututulu tulutulutulut ultulututul utulutul utulutulu tulutu la tienne tulut ulutulutul utultulut ut Je répète : tu lutulutulutulutul tulututul La utulutulutu lutultulututulutulu tulutulutulu tulut u maison était la ul utulutulutul utultulututulutu lutulutulut ulutulutu tienne tulut ulutulut ulutultulututulu tulutul utu lut ultulu tutul utulutulu tulutu lutul utu Le Graal tulu tulutulutulutu ltulututu lutu est en tultu lututul utu Pyrex. lutulutu lutultulut utulutulutulutulutulu tulutu Je tulutul utulutulut ultulutu répète : tulutul utulutulutultulututulutulu tulutulutulutulutu Le tulutulu tulutulutul tulututu Graal est en lutulut ulutulutul tulututulutulu tul Pyrex. utulutulutulutu…

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Une oeuvre de Carlo Trévisan

Une lettre d’amour se garde toute une vie pas un sms, selon cet article du Figaro (quelque peu ancien toutefois).

Adrienne, l’héroïne de  la nouvelle Point à la ligne de mon recueil éponyme, aurait-elle, à 86 ans, renoué avec Constantin, son amour de jeunesse, si elle n’avait pas retrouvé ses lettres ? Impossible de le savoir…

 

livre-vitrineLe 15 juillet, Bruno Ochin, le fondateur et directeur des éditions Abordables (Léa) nous a prévenus par mail, nous les auteurs-maison, que la procédure de liquidation était lancée. Une issue malheureusement tellement prévisible… Quand on fonce dans le mur,  les yeux rivés sur son nombril, on finit par s’écraser dessus.

J’ai signé le contrat d’édition pour Point à la ligne en novembre 2016, cela fera trois ans. Quelques semaines d’exaltation, des mois de déception et le sentiment que cette aventure aussi périlleuse que vaine a commencé il y a un siècle.

Une page se tourne, comme on dit avec à-propos. Il reste à écrire les chapitres suivants.

Le-hasard-est-partout-Ben

Le hasard peut tout changer dans la vie, a écrit, sur ce blog, il y a quelque temps déjà, une amicale lectrice au sujet de Point à la ligne.

Bonsoir Fabienne, Je viens de tourner la dernière page du recueil de nouvelles que tu as écrit et je m’empresse d’écrire ce petit mot sur ton blog. Merci pour ce petit bonheur de lecture. J’ai adoré ces instants de vie de chacun des personnages avec une préférence pour l’histoire de Constantin et Adrienne. Comme quoi…des petits riens, le hasard peuvent tout changer dans la vie… Un recueil de nouvelles qui booste, qui apporte de l’espoir et donne le sourire. J’ai hâte de lire tes prochains écrits. Bonne soirée, Sandrine S.

Voilà bien le fil rouge de Point à la ligne et de Merci Gary Plotter. Dans ces deux livres, c’est les rencontres qui font avancer les héroïnes dans leurs quêtes. Rencontres avec des écrits, rencontres avec des personnes, hasard des circonstances. Tout peut arriver et j’aime à y croire.

boite bonheur
Une boîte à bonheur qui aurait pu être celle offerte par Juliette

Aujourd’hui c’est la fête des pères. Trois semaines après la fête des mères (le plus souvent c’est seulement deux semaines), comme dans la nouvelle Les petits mots de mon recueil de nouvelles Point à la ligne. Trois semaines pour que les deux héros, Luce et Charly, soient poussés à une part d’introspection grâce à la boîte à bonheur offerte par Juliette à l’occasion de la fête des mères. Et qu’ils donnent à leur couple un nouvel élan.

Bonne fête à tous les papas !

 

Extrait, quand Charly découvre son cadeau à l’occasion de la fête des pères (et c’est ainsi que se termine la nouvelle) :

Allez, papa, ouvre ton cadeau !

Je fais glisser le ruban, décolle les adhésifs et ouvre en grand le papier. Apparaît un petit cube en plastique transparent, fendu sur la moitié de sa hauteur et garni d’un cadran de montre à l’avant. Devant mon air interrogateur, Juliette précise :

« C’est un porte-photo pour ton bureau, papa. Tu y mettras notre photo, et comme ça, le soir à ton travail, tu regarderas l’heure, tu nous verras tous les trois et tu penseras qu’il est temps de rentrer à la maison et de t’occuper de maman et de moi. »

« Merci Juliette », lui disons-nous en chœur, Luce et moi.

Pourquoi remercions-nous tous les deux, c’est pourtant seulement la fête des pères, non ?

 

 

 

Dois-je déclarer Point à la ligne comme un roman ou un recueil de nouvelles ? C’est la question que je me suis posée et que j’ai partagée avec mes proches une fois le manuscrit bouclé.

Un roman ? Oui, car il y a une unité de temps et une relation entre tous les personnages. Non, car les narrateurs sont différents d’une histoire à l’autre.

Un recueil de nouvelles ? Oui, car les 4 histoires peuvent être lues séparément. Non, car la structure de chaque histoire s’apparente plus à celle d’un mini-roman qu’à celle d’une nouvelle.

Alors, roman choral, polyptyque romanesque ? J’ai opté pour le recueil de nouvelles. Grégoire Delacourt (ou son éditeur ?) a choisi le roman pour Les quatre saisons de l’été, alors que la construction de la narration est semblable à la mienne.

Cette question peut paraître anodine car, franchement, le genre ne change rien à la lecture. Pourtant, un roman et un recueil de nouvelles ne sont ni édités par les mêmes maisons, ni référencés de la même façon par les librairies, ni même abordés pareillement par les lecteurs. Alors bon ou mauvais choix ?